26 février : le sommet des va-t’en guerre

A l’initiative de Macron, une vingtaine de pays, principalement membres de l’Union européenne, se sont réunis à Paris le 26 février pour discuter de la situation en Ukraine.

La tonalité de ce sommet était d’affirmer que l’Ukraine devait gagner et la Russie perdre la guerre. L’ensemble des pays européens présents se sont donc mis d’accord pour organiser une nouvelle livraison massive d’armes à l’Ukraine. Zelensky qui y assistait par visioconférence a une nouvelle fois quémander des armes en déclarant
que seules 30 % des promesses avaient pour l’instant été livrées.

En revanche des sommes considérables ont bien été versées à l’Ukraine depuis des années. En effet, l’Ukraine est devenue le troisième importateur d’armes au monde. En cinq ans, ces importations ont augmenté de 86 %. Et ça ne suffit pas à Zelensky, ce laquais de l’impérialisme, qui en veut toujours plus.

Le Danemark a annoncé qu’il livrerait la totalité de son arsenal militaire à l’Ukraine.

A l’issue du Sommet, lors d’une conférence de presse convoquée à 23 heures à Paris, Macron a déclaré : « L’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne peut pas être exclu. »

Immédiatement, l’Allemagne et d’autres pays ont affirmé s’opposer à l’envoi de telles troupes. L’Otan a de son côté considéré que cette question n’était en réalité pas à l’ordre du jour. Les Etats-Unis avaient, eux, envoyé un sous-sous-sous-secrétaire d’Etat à la réunion – juste pour voir – parce que les décisions seront prises aux Etats-Unis et quel que soit ce qu’en disent les Européens.

Il n’en demeure pas moins que la déclaration de Macron ainsi que la petite musique qui s’est jouée tout au long de ce sommet aboutit à ce qu’une nouvelle étape soit franchie dans l’escalade militaire extrêmement dangereuse.

L’impérialisme fait peser une menace sur toute l’humanité.