Aux Etats-Unis, à New York, dès le 18 avril, la direction de l’Université Columbia avait fait intervenir la police pour déloger le piquet de protestation, organisé par les étudiants, contre le génocide en cours à Gaza. Cent huit d’entre eux avaient été interpellés et certains exclus de l’université. Des centaines de manifestants s’étaient rassemblés le 20 avril à New York pour exiger leur libération. Ce qui n’a pas empêché les mouvements d’occupation de se répandre dans tout le pays, souvent avec le soutien d’enseignants et de personnels des universités, qui n’ont pas échappé, eux non plus, à des arrestations brutales. On a même vu des campements attaqués par des milices sionistes, sous les yeux de la police.
Partout, les soutiens du génocide cherchent à faire taire les voix de la paix.
En France des étudiants de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) sont (…)
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