Une dénonciation à point nommé de la diffamation permanente contre La France insoumise
La campagne calomnieuse, « infamante et mensongère » sur le caractère « antisémite » de La France insoumise et de son fondateur, Jean-Luc Mélenchon. Une campagne profondément politique.
- Tribune libre et opinions

Dans une tribune parue dans le dernier numéro du Monde Diplomatique, Serge Halimi, écrivain et journaliste, et Pierre Rimbert, sociologue, reviennent sur la campagne calomnieuse, « infamante et mensongère » sur le caractère « antisémite » de La France insoumise et de son fondateur, Jean-Luc Mélenchon. Une campagne profondément politique.
Pour les auteurs, « le coup de force de M. Emmanuel Macron a été rendu possible par la mise en scène politique et médiatique d’un mensonge : M. Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) seraient antisémites. L’accusation – le type même de la fausse information que les autorités françaises combattent lorsqu’elle provient de Moscou ou de la Trump Tower – a permis de réaliser trois objectifs à la fois : ostraciser le premier groupe parlementaire de gauche, réhabiliter l’extrême droite (qui aurait cessé, elle, d’être antisémite), justifier ainsi la mise à l’écart de la coalition qui comptait le plus grand nombre d’élus à l’issue d’élections législatives marquées par un fort taux de participation. »
Ils s’appuient sur les déclarations de différents valets de Macron et du système, de Philippe Val à Alain Finkielkraut, Franz-Olivier Gisbert ou Raphaël Enthoven, qu’on ne présente plus, en passant par Pascal Perrineau, professeur à Sciences Po, docteur d’Etat, agrégé. Dans une tribune collective, ce dernier appelle « à faire barrage au Nouveau Front populaire, coalition dont nous jugeons qu’elle constitue aujourd’hui la première menace pour les Français juifs et, (…)
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