Le vent tourne ! Retour sur la crise sanitaire

Jupiter finira-t-il comme Icare ?

Olivier Véran et Martin Hirsch en visite à l'hôpital Avicenne de Bobigny, le 29 janvier 2021 (Photo AFP)
Par Jean Alséda
Publié le 13 novembre 2022
Temps de lecture : 6 minutes

Pour avoir eu l’outrecuidance de critiquer la politique sanitaire du gouvernement dans deux ouvrages, le premier publié en 2020 : Y a-t-il une erreur qu’Ils n’ont pas commise ?,  le second, un an plus tard, en avril 2021 : Décidément ILS n’ont toujours rien compris, le professeur Christian Perronne a essuyé un tombereau d’injures, de calomnies et de brimades.

Un de ces « Ils », Martin Hirsch, s’est distingué lorsque, sur ordre de Macron, il l'a démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches. Depuis, ce « vrai tueur », selon le qualificatif du médecin urgentiste et syndicaliste Christophe Prudhomme, a démissionné et disparu des radars (on se demande pourquoi ?...), après s’être acharné pendant neuf ans à la tête de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à saborder les trente-huit hôpitaux publics de la région parisienne.

Les deux ouvrages détaillent l’avalanche des mensonges gouvernementaux et présidentiels sur les masques, les tests, les respirateurs, les confinements et couvre-feux, les traitements et les vaccins, les modélisations, les manipulations etc2Un troisième ouvrage du professeur Perronne est en librairie depuis le 1er novembre, sous le titre : Les 33 questions auxquelles ILS n’ont toujours pas répondu. Nous y reviendrons. .

Pour avoir dénoncé l’ampleur de la corruption, l’acharnement à étouffer les libertés et « le goût du mensonge » (titre du chapitre 7 de son second ouvrage) afin de provoquer la peur panique du virus, l’obéissance et la servitude, le professeur Perronne fut traité de « dingue », de « charlatan », d’« antivax » et de « complotiste ». C’était un moment terrifiant. Celui de l’hystérie des plateaux télé, dont le masque de la bienveillance cachait le cynisme le plus crapuleux, à rebours de la sagesse des cours de récréation (« c’est toi qui dis qui l’es »).

Mais aujourd’hui, les « Ils » du service après-vente de Big Pharma en sont pour leurs frais. Le professeur Perronne vient en effet de remporter l’ensemble de ses procédures devant la chambre (…)


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