Comme en 14 ? Comme en 40 ?

Une nouvelle fois, les États surarmés conditionnent les peuples d’Europe pour la guerre.

Au défilé du 14 juillet (Photo AFP).
Par Michel Sérac
Publié le 19 mars 2024
Temps de lecture : 2 minutes

Un sénateur LR énonce froidement les buts des États de l’Otan : « La guerre contre la Russie est une guerre par procuration, menée par l’Ukraine avec nos crédits et nos armes, mais seulement avec ses soldats ». L’avenir qu’ils préparent ? « Une veillée d’armes sous forte militarisation de part et d’autre pour plusieurs décennies »1Le sénateur Philippe Bas dans L’Opinion du 8 mars 2024..

On sait comment finirent les « fortes militarisations de part et d’autre », en 1914, en 1940. En 1914, les politiciens bourgeois et « socialistes » formèrent l’union nationale pour envoyer les travailleurs s’entretuer, au nom des « patries ». Les États vainqueurs ajoutèrent les colonies des vaincus à celles qu’ils possédaient, écrasèrent les patries de ces peuples dans un sanglant esclavage : Afrique, Asie, Moyen-Orient…

En 1940, tandis que 1,5 million de soldats français allaient croupir cinq ans dans les stalags, les généraux de leur « patrie » tournaient leur veste, ravitaillaient Göring et Rommel, tuaient les Alliés au compte du Reich2Les protocoles de Paris, nommés Delta et Gamma, organisent la participation de l’état-major français à l’effort de guerre allemand. L’amiral Darlan rencontre Hitler, le général Juin rencontre Göring, pour les aider à acheminer les troupes de Rommel contre les Alliés. Hitler et Mussolini s’accordent pour que leurs collaborateurs français conservent l’Algérie, afin de combattre les Anglo-Américains, ce qu’ils font lors du débarquement allié de novembre 1942 : les généraux vichystes firent tuer 479 soldats alliés. Voir Les Cahiers du Cermtri no 176..

Aujourd’hui, le despote minoritaire Macron enchaîne le peuple français aux chars sanglants des génocidaires Netanyahou et Biden.

Ses coups de menton de matamore ont un usage interne – parader en chef de guerre pour limiter son prochain camouflet électoral, exiger la « trêve sociale » au nom de la guerre.

Lutter pour le cessez-le-feu immédiat, c’est assurer la survie du genre humain, et hâter la défaite des affameurs, des exploiteurs, des massacreurs, en un mot du Capital.