Non à la guerre ! Non au budget de guerre !
79 % des Français sont opposés à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, selon un sondage BFMTV.
- A la une, Guerre
Le ministre de la Défense, Lecornu, dans une interview le 31 mars à La Tribune du Dimanche, multiplie annon-ces dangereuses et gesticulations. Il parle commerce, passages de commande, parts de marché pour les capitalistes français fabricants d’armes.
Faut-il lui rappeler que le génocide à Gaza avec ces armes a massacré 32 000 Palestiniens, que la guerre en Ukraine a tué 200 000 à 300 000 Ukrainiens et Russes, souvent des jeunes qui ne souhaitaient finir dans ce carnage.
Où Macron et Lecornu vont-ils nous emmener ?
« De toute façon dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa », aurait dit Macron, le 21 février (cité par Le Monde).
A Odessa, les jeunes Ukrainiens ne veulent plus aller au front. Ils sont raflés par les « recruteurs » de Zelinsky : « Les militaires des centres de recrutement de la ville ont acquis la réputation d’être particulièrement brutaux… Des contrôles sont régulièrement menés dans les gares, mais aussi dans les bars, les boîtes de nuit et les salles de sport. (…) Des affaires de confrontation entre des groupes d’Ukrainiens et des recruteurs ont été récemment partagés sur les réseaux » (reportage du Monde).
Ce refus de mourir pour Zelinsky est de plus en plus fort.
Dans des manifestations à Kiev contre l’envoi des hommes au front, les femmes, épouses ou mères, disent : « Je viens d’un village sans hommes. Ils sont tous soit morts soit mobilisés ». « C’est ce gouvernement qui a amené la guerre en Ukraine ». « Je veux un père vivant pour mon fils, pas des médailles » (citées dans Le Figaro).
La population en France ne veut pas de la guerre de Macron et des marchands d’armes.
Malgré le conditionnement des médias, 79 % des Français sont opposés à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, selon un sondage BFMTV de mars.
Quand Macron annonce 3 milliards supplémentaires pour la guerre en Ukraine, même les députés macronistes se heurtent au refus dans la population : « Les gens demandent pourquoi on donne 3 milliards d’euros à l’Ukraine, ça revient beaucoup », reconnaît Mathieu Lefèvre, député Renaissance.
« Les députés de la majorité le disent tous : ils sont régulièrement interpellés par des électeurs qui leur disent ne pas comprendre pourquoi l’exécutif accorde 3 milliards à l’Ukraine alors qu’un tour de vis se prépare sur le budget et que l’hypothèse de hausses d’impôts commence à être évoquée. » (Le Monde, 26 mars).
La population refuse les coupes budgétaires à l’école, dans la santé, dans les universités, dans la culture, pour plus de guerre.
A tous les va-t’en-guerre, planqués bien au chaud, qui réclament plus de sang pour nourrir les marchands d’armes, à Raphaël Glucksmann, tête de liste PS qui demande de passer en « économie de guerre », à tous les responsables qui se taisent et laissent faire l’escalade, nous opposons la réponse cinglante de Mélenchon : « Si vous pensez que la guerre est une bonne chose, préparez-vous à partir à la guerre. A bas la guerre ! »