Censure ou sauvetage de Macron-Bayrou ?
Vendredi 13 décembre, François Bayrou était nommé Premier ministre. Dans la continuité de Macron qui avait reçu les partis (sauf la France insoumise) pour tenter de négocier un pacte de non-censure, Bayrou a entamé des « concertations » avec le PS, le PC et les Verts.
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Dès le lendemain, fidèle à la position qu’elle avait déjà tenue face à Macron, la France insoumise annonçait dans un courrier de sa présidente de groupe Mathilde Panot ne pas se rendre à Matignon : « Il ne peut être question de participer ni à un gouvernement de grande coalition ni de négocier un quelconque accord de non-censure. Monsieur Bayrou connaît nos positions. Nous connaissons les siennes. Nous ne participerons pas à la comédie visant à faire croire que Monsieur Bayrou pourrait faire demain le contraire de ce qu’il a toujours fait. Nous nous opposerons à son gouvernement. Nous le censurerons car nous n’acceptons pas que le président de la République refuse de reconnaître le résultat des urnes (…) ».
Mathilde Panot met en évidence la seule alternative qui s’offre aux forces du NFP : la censure ou le sauvetage de Macron-Bayrou.
Côté PCF, « nous jugerons sur pièces », a expliqué Fabien Roussel en demandant au nouveau Premier ministre de s’engager à ne pas utiliser le 49.3. En effet, lors de la réunion à l’Élysée des différents (…)
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