Rentrée scolaire : profs et parents mettent à nu les mensonges du gouvernement
Au 8 septembre, il manquait au moins un professeur dans près de la moitié des collèges et lycées généraux et technologiques de France, selon une enquête du syndicat Snes-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants du second degré.
- Actualité politique et sociale, Ecole

Toutes les académies sont touchées : il manque au moins un professeur dans 60 % des établissements dans l’académie de Créteil ou à Orléans-Tours, dans un tiers des établissements de Dordogne. « Un professeur devant chaque classe ? Promesse non tenue » commente le syndicat.
Qui s’étonne que la « promesse » faite par Macron et son gouvernement fût en réalité un mensonge ? Ils savaient que les professeurs manqueraient : 3 000 postes n’ont pas été pourvus en cette rentrée, 1 500 postes ont été supprimés à la rentrée 2023, 2 100 à la rentrée 2022. Les causes de ce chaos organisé sont connues : la dégradation continue des conditions de travail, résultat des contre-réformes menées par les gouvernements successifs de gauche comme de droite depuis des années et la baisse des salaires.
Mercredi 13 septembre, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal organise une réunion avec les organisations syndicales sur « l’attractivité du métier enseignant ».
Tout un programme venant de ceux qui organisent méthodiquement la liquidation-privatisation de l’École publique et donc de ses enseignants, de leurs statuts, de leurs salaires et de leurs conditions de travail.
Aux provocations et (…)
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