Assemblée nationale, les grèves, la rue : grands dangers pour Macron
Alors que le « bon peuple » est appelé à suivre au jour le jour le détail de la préparation des funérailles de la reine Elizabeth II, qui occupe – et on comprend pourquoi – une grande partie de l’actualité depuis plus de dix jours, une autre partition se joue à l’heure actuelle sur la question des retraites.
La déclaration du chef de l’Etat lundi 12 septembre dernier a ravivé les spéculations à ce sujet : « Ira, ira pas ? » s’interroge le Journal du dimanche (18 septembre). N’en déplaisent aux projections du conseil d’orientation des retraites (COR), revues très récemment pour l’occasion afin de donner du grain à moudre à Emmanuel Macron pour justifier sa « réforme », le calcul qui est fait par l’exécutif sur cette question est d’abord et avant tout un calcul politique.
« Est-ce qu’en janvier, il sera plus facile de mettre le sujet [des retraites] sur la table ? » (un conseiller gouvernemental)
Ainsi, le journal patronal Les Echos (19 septembre) fait parler un « ministre de poids » qui résume : « Le président est très déterminée, malgré les diverses alertes qu’il a pu recevoir. (…)
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