Italie : Meloni supprime le « revenu de citoyenneté »

Nous donnons la parole à Giuliano Granato, porte-parole de Potere al Popolo qui explique la situation politique aujourd'hui et les initiatives de mobilisation.

« Nous voulons un salaire minimum d’au moins 10 euros ! Ça suffit les salaires de misères ! » (Photo Potere al Popolo).
Par Giuliano Granato
Publié le 17 septembre 2023
Temps de lecture : 4 minutes

Pour comprendre les traits caractéristiques du premier gouvernement d’ultra-droite en Europe occidentale, celui de Meloni en Italie, partons de la suppression partielle du revenu de citoyenneté (RdC, équivalent du RSA) pour les personnes âgées de 18 à 59 ans.

A quels besoins répond-elle ? Et quelles réactions suscite-t-elle ? Les mesures politiques ne peuvent être réduites à leur dimension comptable.

Certes, la suppression du revenu de citoyenneté, la réduction du nombre de bénéficiaires, répond aussi à la volonté du gouvernement d’économiser quelques milliards d’euros, pris aux classes populaires et destinés à rembourser les intérêts de la dette ou à d’autres classes sociales.

Cela se fait sur le dos de ceux qui étaient déjà dans une situation difficile : soustraire les 550 euros qui parviennent en moyenne aux allocataires, c’est les ramener à une situation de dénuement absolu et d’absence de revenus. Le gouvernement d’ultra-droite dément un prétendu visage de « droite sociale » et montre, au contraire, le visage le plus dur aux classes laborieuses de ce pays.

Qui célèbre cela ? Les médias de droite, qui peuvent titrer « c’en est fini des fainéants » ; (…)


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