Italie : Meloni supprime le « revenu de citoyenneté »
Nous donnons la parole à Giuliano Granato, porte-parole de Potere al Popolo qui explique la situation politique aujourd'hui et les initiatives de mobilisation.
- International, Italie

Pour comprendre les traits caractéristiques du premier gouvernement d’ultra-droite en Europe occidentale, celui de Meloni en Italie, partons de la suppression partielle du revenu de citoyenneté (RdC, équivalent du RSA) pour les personnes âgées de 18 à 59 ans.
A quels besoins répond-elle ? Et quelles réactions suscite-t-elle ? Les mesures politiques ne peuvent être réduites à leur dimension comptable.
Certes, la suppression du revenu de citoyenneté, la réduction du nombre de bénéficiaires, répond aussi à la volonté du gouvernement d’économiser quelques milliards d’euros, pris aux classes populaires et destinés à rembourser les intérêts de la dette ou à d’autres classes sociales.
Cela se fait sur le dos de ceux qui étaient déjà dans une situation difficile : soustraire les 550 euros qui parviennent en moyenne aux allocataires, c’est les ramener à une situation de dénuement absolu et d’absence de revenus. Le gouvernement d’ultra-droite dément un prétendu visage de « droite sociale » et montre, au contraire, le visage le plus dur aux classes laborieuses de ce pays.
Qui célèbre cela ? Les médias de droite, qui peuvent titrer « c’en est fini des fainéants » ; (…)
Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :
- vous abonner, ou
- acheter un accès au contenu protégé pendant 7 jours pour 1,50€.