La nouvelle convention collective de la métallurgie, une arme puissante à la main du patronat

C’est sous la présidence de François Hollande que la loi « travail », aggravée par les ordonnances Macron, impose le passage de 900 conventions collectives à 200. La métallurgie est très impactée.

Le délégué général de l’UIMM, Hubert Mongon (Photo AFP), qualifie la nouvelle classification de « réacteur atomique ». Il serait plus juste de parler de bombe atomique.
Par Christian Mérot
Publié le 2 octobre 2023
Temps de lecture : 3 minutes

L’UIMM (patronat de la métallurgie) a sauté sur l’occasion de la loi El Khomri et lancé des négociations pour fusionner l’ensemble des textes existants (76 conventions collectives territoriales et celle des cadres) en un seul. A la fin des négociations, engagées dès 2016, une nouvelle convention collective unique pour les non-cadres et cadres est signée le 7 février 2022 par l’UIMM et plusieurs fédérations syndicales. Elle entre en vigueur le 1er janvier 2024.

A nouvelle convention, nouvelle grille de classification. Apparemment fort satisfait du résultat, le délégué général de l’UIMM, Hubert Mongon, qualifie la nouvelle classification de « réacteur atomique ». Il serait plus juste de parler de bombe atomique.

En effet, la classification actuelle est certes imparfaite mais, basée sur la reconnaissance des diplômes, elle limite l’individualisation voulue par le (…)


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