Députés Nupes, étudiants et personnels réunis à Paris 8 pour défendre la jeunesse et les études

Mercredi 9 novembre, quatre députés Nupes, Mathilde Panot, Sarah Legrain, Carlos Martens Bilongo et Stéphane Peu arrivent sous les applaudissements d’un amphithéâtre plein à l'université de Paris 8 (Saint-Denis) pour la conférence dans le cadre de la « Tournée des facs ». Dans la salle, beaucoup d’étudiants, des professeurs et personnels d’université, des militants.

"Tournées des facs", le 9 novembre, à l'université de Paris 8, à l'invitation de députés de la Nupes (photo correspondant)
Par Ophélie Sauger
Publié le 11 novembre 2022
Temps de lecture : 5 minutes

Mathilde Panot évoque la proposition de loi portée par la Nupes comprenant notamment la garantie d’autonomie de 1102 euros pour chaque jeune. « Cette allocation permettra de se consacrer sereinement à ses études. C'est une chance pour le pays d’avoir de plus en plus de jeunes qui veulent étudier », explique Sarah Legrain. Carlos Martens Bilongo rappelle pour sa part : « Ce qui fait que je suis ici devant vous, c’est l'école publique. »

La question de la précarité étudiante et de la détresse des jeunes est le fil rouge des interventions, souvent poignantes, comme celle de cette étudiante originaire de Nantes : «  Mes parents ne peuvent pas m’aider et je dois financer un logement ici. Je suis dans la merde, désolée du terme.

Avec la réforme des bourses, on se pose la question de comment on va faire ?

Je me retrouve à chaque fin de mois à stresser voire à chialer. J’appelle ma mère en pleurs et lui dis “maman, comment je vais faire ?” et elle me dit : “Je ne sais pas car moi non plus je ne sais pas comment je vais faire.” Je trouve ça grave aujourd’hui qu’on ait un gouvernement complètement déconnecté de la réalité, on en est à un point où il y a des ministres qui disent qu’une assistante maternelle gagne 3 Smics par mois. J’ai dû trouver un travail et cumuler avec mes études, mais c’est compliqué, on ne devrait pas s’habituer à ça. » 

La situation des étudiants étrangers est évoquée à plusieurs reprises : « A Paris 8, il y a 28% d’étudiants étrangers, qui sont pour la plupart en grande précarité, avec des soucis pour obtenir un visa, qui subissent le racisme », rappelle un étudiant. Dany Lang, professeur d’économie à Paris 13 intervient sur cette question : « Dans la cadre de Campus France2Campus France : programme ministériel pour l’accueil des étudiants étrangers, (…)


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