Le nœud coulant du dialogue social

Isolé et entravé, le gouvernement tente coûte que coûte d’imposer son « agenda social », c'est-à-dire une salve de nouvelles attaques contre les conquêtes des salariés. Mais il ne pourra y arriver seul...

Elisabeth Borne présentant « la feuille de route et l'agenda législatif » du gouvernement, le 26 avril (photo Bertrand Guay / AFP)
Par Gabriel Caruana
Publié le 9 mai 2023
Temps de lecture : 2 minutes

La page de la réforme des retraites n’est toujours pas tournée. Et pourtant, isolé et entravé, le gouvernement tente coûte que coûte d’imposer son « agenda social », c'est-à-dire une salve de nouvelles attaques contre les conquêtes des salariés. C’est le cap des « 100 jours » fixé par Emmanuel Macron dans son allocution.

Quant à Elisabeth Borne, après avoir méprisé les revendications des organisations syndicales sur les retraites puis piétiné le Parlement, elle déclare quelques jours plus tard que son objectif « est de renouer le dialogue social ». Dans quel but ?

La feuille de route gouvernementale présentée le 2 mai est explicite : « Un nouvel agenda social pour élaborer un “pacte de la vie au travail” sera déterminé avec (…)


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