Rencontre avec Maïté Hubert-M’Toumo le 19 janvier

Maïté Hubert-M'Toumo, secrétaire générale de l'UGTG, conduira une délégation de militants de son organisation lors d'une rencontre à la Bourse du travail, à Paris, jeudi 19 janvier, à 18 heures, à l'initiative du Comité international contre la répression (Cicr).

Maïté Hubert M'Toumo, secrétaire générale de l'UGTG lors d'une manifestation en 2021 à Pointe-à-Pitre (photo AFP).
Par > Communiqué
Publié le 12 janvier 2023
Temps de lecture : < 1 minute

Notre comité est engagée, depuis de longues années au côté l’UGTG, face à une répression des autorités françaises dont ce syndicat est la cible principale. A l’échelle de l’Hexagone – et bien plus largement sur tous les continents, au premier rang desquels la région caraïbéenne – des milliers et milliers de militants syndicalistes, de défenseurs des libertés ont manifesté leur solidarité avec ceux qui sont victimes de cet acharnement que l’on peut qualifier, sans la moindre exagération, de systémique.

Cette répression a toujours été omniprésente en Guadeloupe (que l’on songe, pour mémoire, au massacre de mai 1967) mais depuis la grande grève de 2009, celle-ci a pris des proportions massives.

Actuellement, dans une situation économique et sociale catastrophique, des dizaines de procédures pénales sont mises en œuvre contre les syndicalistes (tel Gaby Clavier, dirigeant de l’UGTG pour le secteur Santé) et contre les jeunes.

Récemment, on a vu une avocate de l’UGTG, maître Joselaine Gelabale, malmenée dans un commissariat de police alors qu’elle ne faisait que de défendre les droits du militant de l’UGTG qu’elle assistait.

Les autorités françaises n’arrivent pas à discipliner ni les organisations syndicales, ni les travailleurs qui ne renoncent pas défendre  leurs droits et leurs revendications.

Alors, avec la répression, elles utilisent également d’autres moyens, spéculant sur l’isolement, sur l’éloignement géographique, sur l’usure. Elles actionnent également leur réseau politico-médiatique : c’est la calomnie, le mensonge.

Ce tintamarre a pour but de couvrir les protestations face à la répression étatique. C’est un devoir militant et également un honneur de recevoir parmi nous les représentants de la vaillante UGTG, ce jeudi 19 janvier, à 18 heures, à la Bourse du Travail de Paris.

Bienvenue à eux. Vive la solidarité internationale !