Liberté pour Christian Tein et ses camarades !
La stratégie de l’État colonial français est aussi simple qu’ignoble. Il s’agit de criminaliser les militants kanaks, de les déshumaniser, d’organiser une stratégie de la tension… une stratégie de la répression.
- Actualité internationale, Kanaky (Nouvelle-Calédonie)

Quel silence étouffant ! Il faut dire que l’État colonial français s’y entend avec des médias au garde à vous pour organiser l’omerta sur ses forfaits. Il faut ajouter qu’un grand nombre qui est, au minimum, censés élever la voix demeure d’une discrétion que l’on peut qualifier sans excès de langage de complaisance, voire davantage.
Christian Tein, président nouvellement élu (voir Informations ouvrières n° 824) du FLNKS et ses camarades de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) sont emprisonnés en France et mis à l’isolement depuis le 23 mai 2024. À plus de 17 000 km de leurs foyers, de leurs familles et amis. Mis au secret ni plus ni moins, sur ordre de l’institution judiciaire coloniale qui hier comme aujourd’hui n’a pas grand-chose à refuser à l’État dont elle est un rouage.
Christian Tein, dès le premier jour de son incarcération l’a clamé : « Je suis un prisonnier politique. » Plusieurs (…)
Vous avez lu 20% de l'article. La suite est réservée aux abonnés. Pour accéder au contenu, vous pouvez :
- vous abonner, ou
- acheter un accès au contenu protégé pendant 7 jours pour 1,50€.
