« Soutien total au Professeur Haim Bresheeth ! »

COMMUNIQUÉ. Fondateur de Jewish Network for Palestine, cet universitaire anglo-israélien participait à un rassemblement en soutien au peuple palestinien le 1er novembre, à Londres. Mis aux arrêts, puis relâché, il est l’objet d’une enquête aux termes de la loi anti-terroriste !

Par > Communiqué
Publié le 7 novembre 2024
Temps de lecture : 3 minutes

« Le Professeur Haim Bresheeth a été arrêté et est menacé de poursuites.

Soutien total au Professeur Haim Bresheeth ! Les investigations dont il fait l’objet doivent être stoppées. Immédiatement !

Le professeur Haim Bresheeth, universitaire anglo-israélien, fondateur de Jewish Network for Palestine, participait à un rassemblement en soutien au peuple palestinien ce vendredi 1er novembre, à Londres. Après l’intervention qu’il a faite à l’occasion de cette manifestation, il a été interpellé par la police, placé en garde à vue1Depuis, il a été relâché par la police. et fait l’objet d’une enquête aux termes de la loi anti-terroriste britannique.

Son crime ? Dénoncer le massacre des palestiniens ordonné par le gouvernement de Netanyahu, se battre sans relâche pour que cesse cette barbarie. 

Au moment où nous prenons connaissance de l’arrestation du professeur H. Bresheeth, on dénombre à Gaza des dizaines de milliers de morts. La ville, coupée du reste du monde, continuellement bombardée, est détruite à 85%. Il y a peu, Netanyahu a décidé le blocus total du nord de Gaza. Toutes les organisations humanitaires alertent sur un danger imminent de famine et d’épidémies pour la population enfermée dans ce piège mortel. 

Aujourd’hui, le gouvernement israélien étend la guerre et ses ravages au Liban, pendant qu’en Cisjordanie les pires exactions contre les populations sont quotidiennes.

Ces faits sont connus de tous. Et pourtant, que ce soit aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en France (pays dont les gouvernements continuent de livrer des armes, des équipements à Israël), les voix qui s’élèvent pour le cessez-le-feu, pour l’arrêt du carnage, pour faire entendre une exigence élémentaire d’humanité, sont traînées dans la boue, et dans bien des cas, poursuivies et réprimées. 

Où qu’elles aient lieu, la criminalisation des voix pour le cessez le feu en Palestine, les pressions et intimidations pour tenter de les faire taire sont intolérables. 

Nous, militants politiques, syndicalistes, associatifs, assurons le Professeur H. Bresheeth de notre solidarité et de notre soutien le plus total. Les investigations dont il fait l’objet doivent être stoppées. Immédiatement. »

Björn Alling, porte-parole du nouveau parti Solidarité (Suède) ; Pavlos Antonopoulos, Nouveau Courant de Gauche / NAR (Grèce) ; Yessa Belkhodja, militante décoloniale, collectif des mamans de Mantes-La-Jolie (France) ; Carla Boulboullé, rédaction Soziale Politik & Demokratie (Allemagne) ; Reiner Braun, IPB – bureau international pour la paix (Allemagne) ; Bérenger Cernon, député LFI (France) ; Sofia Chikirou, députée LFI (France) ; Hadrien Clouet, député LFI (France) ; Jean-François Coulomme, député LFI (France) ; Kevin Crépin, syndicaliste (France) ; Ludo De Brabander, porte-parole Vrede vzw (Belgique) ; Clarisse Delalondre, syndicaliste (France) ; Jordi Salvador Duch, député au Congrès du groupe Républicain au département de Tarragone (Espagne) ; John et Peter Eisenstein, FOR (Norvège) ; Jeanette Escanilla, porte-parole du nouveau parti Solidarité (Suède) ; Mathilde Feld, députée LFI (France) ; Litsa Frydas, NAR (Grèce) ; Fred Og Rettferdighet (FOR, Norvège) ; Julie Garnier, LFI (France) ; Gabriel Gaudy, syndicaliste (France) ; Kerl Grasbuger, président de la section 1, SPO Josefstadt à Vienne (Autriche) ; Harry Grünberg, comité directeur « Debout ! » (Allemagne) ; Dr. Khaled Hamad, The European Alliance in defense of Palestinian Detainees (Allemagne) ; Philippe Herbeck, syndicaliste (France) ; Andrej Hunko, membre du Bundestag allemand, alliance Sarah Wagenknecht, BSW (Allemagne) ; Jon Jones, FOR (Norvège) ; Franz Kozkarti, président de la fraction des syndicalistes sociaux-démocrates (FSG) de Vienne (Autriche) ; Gotthard Krupp, SOPODE (Allemagne) ; Sébastien Lardeux, syndicaliste (France) ; Marielle Leerand, présidente de FOR (Norvège) ; Jérôme Legavre, député LFI (France) ; Michel Le Roc’h, syndicaliste (France) ; François Livartowski, syndicaliste (France) ; Axel Magnus, Sociaux-Démocrates et Syndicalistes de Vienne (Autriche) ; José Nivoi, porte-parole du Collectif autonome des travailleurs portuaires (Calp) de Gênes (Italie) ; Kathrin Otte, cercle de coordination « Was Tun ?! » (Allemagne) ; Potere al Popolo (PaP, Italie) ; Parti ouvrier indépendant (POI, France) ; Thomas Portes, député LFI (France) ; Clément Poullet, syndicaliste (France) ; Catherine Rochard, syndicaliste (France) ; Alain Roques, syndicaliste (France) ; Javier Sanchez, groupe parlementaire Podemos du département de Murcia (Espagne) ; Arnaud Saint-Martin, député LFI (France) ; Pascal Samouth, syndicaliste (France).