La jeunesse marocaine poursuit ses manifestations, créant une crise politique sans précédent

La jeunesse marocaine poursuit ses manifestations quotidiennes et ses sit-in à travers le pays, défendant des revendications sociales, au premier rang desquelles le droit à la santé et à l’éducation, et la lutte contre la corruption.

Manifestation, le 6 octobre, à Casablanca. (AFP)
Par correspondant
Publié le 12 octobre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Pour le dixième jour consécutif, la jeunesse marocaine poursuit ses manifestations quotidiennes et ses sit-in  à travers le pays, défendant des revendications sociales, au premier rang desquelles le droit à la santé et à l’éducation, et la lutte contre la corruption.

Après la violente répression dont ont été victimes les manifestations au cours des trois premiers jours, et la mort de trois manifestants à Lqliaa à Agadir sous les balles de la gendarmerie royale, au prétexte que les manifestants avaient tenté de prendre d’assaut la compagnie de la gendarmerie royale, et après l’arrestation de dizaines de manifestants, et la poursuite en justice d’un certain nombre d’entre eux, les jeunes poursuivent leurs manifestations, créant une crise politique sans précédent pour l’État marocain. Ce mouvement de protestation n’a pas de direction connue et les discussions se déroulent sur la plateforme Discord sous des pseudonymes. Les décisions concernant les manifestations et leur lieu sont soumises à un vote sur la plateforme.

Des voix appelant à la démission du gouvernement et à ses politiques antisociales et antipopulaires se sont élevées (…)


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