Après les inondations tragiques en Italie
La région d’Emilie-Romagne, au nord-est de la péninsule, a connu début mai deux vagues de violentes et dramatiques inondations. En trois jours, la préfecture de la région a enregistré 13 victimes.
- International, Italie

Treize mille personnes sinistrées, comme à Ravenne où des milliers d'habitants ont dû être évacués d’urgence. Les dégâts matériels sont immenses, en particulier dans une riche région agricole considérée comme « le verger de l’Italie » : 5 000 exploitations agricoles inondées, animaux noyés, installations dévastées, des dizaines de milliers d’hectares d’arbres fruitiers, de légumes ou de céréales sous les eaux. 42 communes inondées et 400 routes détruites ou coupées.
La faute au climat ? L’Institut supérieur pour la protection et la recherche environnementale (Ispra) alerte depuis toujours : 45 % de l’Emilie-Romagne sont des territoires considérés à risques. « Pourtant on continue à construire, y compris sur des terrains recensés officiellement comme dangereux » , explique un professeur de l’université de Milan. Les experts n'ont cessé d'alerter : plus de 60 km 2 de prairies, de bois, de berges des fleuves et de côtes ont été cimentés, effaçant les défenses naturelles et créant une croute d’asphalte. « Et après les désastres, on compte les morts. (…)
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