Macron et les industriels de l’armement

Macron est venu le 11 avril, à Bergerac (Dordogne), poser la première pierre d’une nouvelle unité de production de poudre d’obus Eurenco.

Macron à Bergerac le 11 avril montrant un graphique sur l’augmentation de la production d’obus.
Par Bruno Ricque
Publié le 18 avril 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Macron n’était pas seul. Il avait convié à Bergerac les grands dirigeants de l’industrie d’armement français (Airbus, Dassault Aviation, Thales, Safran, Nexter, Naval Group, etc.) pour, selon les mots du Président, « un suivi de la mobilisation et de cette économie de guerre ».

Macron a parlé business

L’objectif est de produire chaque année, 200 000 « obus de 155 mm très demandés par les Ukrainiens ». « À terme, 80 % de la production d’Eurenco sera destinée à l’Ukraine » (Le Monde).

Macron s’est réjoui à cette occasion de cette économie de guerre qui, selon lui, « produit de la richesse ».

Les industriels du carnage, réunis à Bergerac, se frottent les mains tant que la guerre se poursuit.

Concernant Dassault Aviation : « Les perspectives avancées pour les prochaines années, qui étaient déjà alléchantes pour les actionnaires pourraient n’être qu’un socle d’activité à mesure que le conflit en Ukraine se prolongera » (selon La Bourse au quotidien).

« Croissance (…)


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