Macron et les industriels de l’armement
Macron est venu le 11 avril, à Bergerac (Dordogne), poser la première pierre d’une nouvelle unité de production de poudre d’obus Eurenco.
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Macron n’était pas seul. Il avait convié à Bergerac les grands dirigeants de l’industrie d’armement français (Airbus, Dassault Aviation, Thales, Safran, Nexter, Naval Group, etc.) pour, selon les mots du Président, « un suivi de la mobilisation et de cette économie de guerre ».
Macron a parlé business
L’objectif est de produire chaque année, 200 000 « obus de 155 mm très demandés par les Ukrainiens ». « À terme, 80 % de la production d’Eurenco sera destinée à l’Ukraine » (Le Monde).
Macron s’est réjoui à cette occasion de cette économie de guerre qui, selon lui, « produit de la richesse ».
Les industriels du carnage, réunis à Bergerac, se frottent les mains tant que la guerre se poursuit.
Concernant Dassault Aviation : « Les perspectives avancées pour les prochaines années, qui étaient déjà alléchantes pour les actionnaires pourraient n’être qu’un socle d’activité à mesure que le conflit en Ukraine se prolongera » (selon La Bourse au quotidien).
« Croissance (…)
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