Aurore Bergé dans ses œuvres
Le bureau de l’Assemblée nationale a voté le renvoi de l'ancienne ministre macroniste devant le procureur de la République, confirmant les accusations portées contre elle quant à sa proximité avec le lobby des crèches privées.
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Aurore Bergé, dont nous avions indiqué dans notre précédent article qu’elle était accusée par le journaliste Victor Castanet de liens avec le lobby des patrons de crèches privées, était ministre des Solidarités et de la petite enfance.
Le bureau de l’Assemblée nationale a donc confirmé cette accusation fondée sur des documents dans lesquels elle parle de la présidente du lobby des crèches privées comme d’une « copine ».
Comme le dit Mathilde Panot : « Aurore Bergé rendra compte pour avoir menti devant la représentation nationale. On ne copine pas avec les lobbys qui maltraitent les enfants quand on est ministre de la petite enfance. »
Aurore Bergé est un drôle de personnage. Avant d’être ministre, elle était la présidente du groupe macroniste à l’Assemblée nationale. Selon le Canard enchaîné, elle a été nommée ministre pour être« exfiltrée » de la présidence du groupe, car les députés macronistes étaient en révolte contre elle qu’ils accusaient de « fonctionnement clanique » et d’humiliations permanentes.
Arrivée au ministère en 2023, en trois mois, trois membres de son cabinet ont démissionné. Elle s’est également illustrée par son attitude mensongère et extrémiste à propos de la Palestine. En effet, elle a relayé toutes les fausses informations à propos d’un bébé israélien à qui l’on aurait coupé la tête ou d’un autre bébé tué dans un four micro-onde. Manifestement, rien n’arrête Mme Bergé.
