Quand le « nouveau Premier » ministre, ex-ministre des Armées, se penche sur « l’offre de soins »

À peine nommé Premier ministre, Sébastien Lecornu a déclaré que le "déficit" des finances publiques viendrait selon lui d'une augmentation des crédits versés aux hôpitaux, pourtant partout "à l'os"  !

Le Premier ministre Sébastien Lecornu et la ministre démissionnaire du Travail, de la Santé, Catherine Vautrin (2e à gauche) assistent à une réunion lors de la visite au centre de santé départemental de Mâcon, dans le centre-est de la France, le 13 septembre. (AFP)
Par Bruno Ricque
Publié le 18 septembre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Monsieur Lecornu, nouvellement nommé Premier ministre par Macron, a fait samedi 13 septembre un déplacement à Mâcon (Saône-et-Loire). Ce déplacement, sur le thème de l’accès aux soins, se voulait symbolique et démonstratif d’une volonté de « rupture », selon les mots de Monsieur Lecornu.

L’immense majorité de la population refuse que la Sécu et l’accès aux soins soient détruits en France et cela a été un des moteurs du 10 septembre. Qu’a raconté M. Lecornu à Mâcon ?

A-t-il annulé le doublement des franchises proposé par Bayrou, a-t-il annulé la circulaire Bayrou du 23 avril qui exige que les hôpitaux se serrent la ceinture et fassent en 2025 plus d’un milliard d’économies ? A-t-il décidé de stopper les fermetures d’urgences et de lits dans l’hôpital public ?

A-t-il annoncé que tous les plans d’austérité dictés aux hôpitaux étaient stoppés ?

Rien de tout ça, mais une annonce : « On doit avoir une offre de soins de proximité par bassin de vie, et donc probablement quelque chose autour de 30 minutes de chez vous. »

C’est le même baratin, déjà tenu par Hollande il y a 10 ans pour mieux (…)


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